L’activité bancaire au sein de la CEMAC a bien résisté à la crise des matières premières de 2014, mais la dégradation de la qualité des bilans est un frein supplémentaire au développement du crédit en particulier à destination du secteur privé.
Ces créances en souffrance sont pour partie la conséquence directe des retards de paiement des États envers les banques mais aussi envers les entreprises privées qui peinent en conséquence à assumer leur propres échéances de recouvrement auprès des banques. Le taux de ces créances était de 21,3 % en décembre 2018.