Le Sommet ordinaire de la CEMAC se tient dans un contexte marqué par les conséquences désastreuses de crises successives et multiples, qui ont affecté
et continuent d’affecter les économies de la sous-région. Il s’agit, entre autres, de la chute brutale des prix du baril de pétrole de 2014 à 2016 ayant entraîné des
déséquilibres budgétaires importants, de la pandémie de COVID-19 qui elle, s’est accompagnée de mesures économiques restrictives pour en réduire les
effets et, enfin, du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.
Ce conflit a eu des répercussions drastiques sur les chaînes d’approvisionnement en produits pétroliers et dérivés, denrées alimentaires et autres matières agricoles au niveau mondial. Combiné à l’érosion du pouvoir d’achat et à la raréfaction des capitaux, cet ensemble de facteurs a fragilisé les économies de la CEMAC à peine remises des effets pernicieux de la pandémie de COVID-19.
Il est donc question, pour les Chefs d’Etat et Gouvernement, d’évaluer la situation et d’apprécier l’efficacité du Programme des Réformes Economiques
et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), dont le but est de procéder de manière rapide, vigoureuse et coordonnée, à des ajustements budgétaires et structurels, pour la stabilisation du cadre macroéconomique des Etats membres.
Source : Dossier de presse PRC
Chefs d'Etats et Représentants :